Deux artistes aux tempéraments bien tranchés proposent deux regards différents sur la Sérénissime. Chacun à leur manière, ils nous font voyager dans la lumière colorée et la poésie de Venise.
L’originalité et la diversité de la peinture anglaise entre les années 1760 et 1820 environ, depuis les débuts de la Royal Academy avec Reynolds et Gainsborough, jusqu’au virage radical effectué par Turner.
Tout les rapproche, et pourtant tout les oppose. Portraits croisés de deux géants de la peinture des années 1860-80, ou l'histoire d'une rivalité inévitable.
Les deux derniers mois de la vie de Vincent Van Gogh (1853-1890), constituent l’aboutissement de ses années de recherche, avec la création de quelques-uns de ses plus grands chefs d’œuvre.
Le 15 avril 1874, des artistes "affamés d'indépendance" organisent à Paris leur propre exposition en dehors des voies officielles, laissant libre cours à leur modernité radicale.
Cette rétrospective met en lumière son talent de peintre souvent éclipsé par son rôle de collectionneur et mécène des impressionnistes. Davantage inscrit dans la filiation du réalisme, ses compositions originales interrogent sur la condition masculine de son époque.
Berthe Morisot, Eva Gonzales et Mary Cassatt : trois artistes femmes, trois personnalités indépendantes qui ont chacune joué un rôle déterminant dans la diffusion de l’impressionnisme.
Cette exposition retrace l'ascension fulgurante du plus célèbre peintre américain de sa génération, de son arrivée à Paris en 1874 à son installation à Londres, après le scandale de Madame X au Salon. Peintre de paysages et de scènes de genre, c’est pourtant dans le domaine du portrait que Sargent s’impose. Son extraordinaire virtuosité et la liberté de ses compositions troublent le public et séduisent les critiques qui voient en lui le digne héritier de Velázquez.
Avec une centaine de chefs-d'œuvre, cette exposition met en lumière les 40 années que l'artiste a passées dans la bastide familiale. Bien plus qu’une simple résidence, ce lieu est pour Cézanne un véritable atelier de création, où il expérimente les techniques et les motifs qui marqueront son art et feront de lui le précurseur de l’art moderne.
Couleur-lumière, forme-signe... La rétrospective du Centre Pompidou "Matisse, comme un roman", réalisée à l’occasion du 150ème anniversaire de la naissance du peintre (1869-1954), retrace la carrière de ce pionnier du XXème siècle.
Artiste prolifique, Raoul Dufy a utilisé de nombreux moyens d’expression dans sa carrière d’artiste décorateur : peinture, aquarelle, gravure sur bois, céramique, tapisserie…pour créer des œuvres joyeuses et colorées, inspirées tant par sa Normandie d’origine que la Méditerranée, ou encore par la ville de Paris. Sa collaboration avec des soyeux lyonnais en fait également un acteur incontournable de la mode des années folles.
Pierre Bonnard, un des chefs de file du mouvement Nabi, conçoit le tableau comme une surface décorative. A partir d’un travail de décantation de la mémoire, il se forge un style personnel fondé sur la couleur et la sensation.
L’appellation « École de Paris » désigne une génération de peintres et de sculpteurs de toutes nationalités, attirés par la scène parisienne au tournant du XXe siècle. Parmi eux, nombreux sont les artistes juifs arrivés à Paris avant 1914, fuyant un contexte peu favorable au développement de leurs activités artistiques.
Souvent présenté comme un peintre symboliste du XIXe siècle, le peintre norvégien Edvard Munch est également un artiste pleinement inscrit dans la modernité du XXe siècle. Sa création va bien au-delà du célèbre « Cri ».
Dans l’effervescence parisienne des années folles, des artistes pionnières luttent efficacement pour leur émancipation. Elles accèdent enfin aux grandes écoles d’art jusqu’alors réservées aux hommes et disposent d’ateliers, de galeries ou de maisons d’édition. Leur modernité plurielle a influencé des générations d’artistes, du XXème siècle à nos jours.
Le style Art Déco français a influencé l'architecture, les décors, le mode de vie et le goût des Américains du Nord. Le bouillonnement artistique et intellectuel des années 20 favorise un dialogue dynamique de part et d’autre de l’Océan entre peintres, sculpteurs, ferronniers, joailliers, qui accompagnent en la sublimant cette toute nouvelle architecture.
Avec Mondrian et De Stijl, un artiste et un mouvement évoluent d’abord ensemble cherchant une esthétique rationnelle, puis, selon des voies divergentes, tentent d’élaborer un langage artistique universel pour construire le monde nouveau.
Une vue d’ensemble sur la modernité allemande de la République de Weimar (1918-1933), avec le courant de la Neue Sächlichkeit (Nouvelle Objectivité), dans une perspective pluridisciplinaire : peinture, photographie, architecture, design, cinéma…
Depuis ses années de jeunesse et son installation à Paris en pleine éclosion du surréalisme, en passant par les "peintures sauvages", les "Constellations", les iconiques grands "Bleu" jusqu’à ses ultimes années à Palma de Majorque, Miro dévoile son expression colorée et anticonformiste.
Couple mythique, Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely sont unis par un lien artistique indéfectible et une vision commune de la création comme acte de rébellion contre les normes établies.
L’exposition retrace l’itinéraire prolifique de ces deux artistes à travers la figure de Pontus Hulten, premier directeur du Musée national d’art moderne au Centre Pompidou, qui leur a apporté un soutien inconditionnel tout en partageant leur conception d’un art disruptif, pluridisciplinaire et participatif.
La naissance de l'art américain, l'émergence de l'avant-garde, les résistances régionales, jusqu'à l'expressionnisme abstrait et le Pop Art. Un cycle de 4 conférences.
Beaucoup plus qu'un chroniqueur de la vie américaine, ou un "spécialiste du confinement", Edward Hopper est avant tout un peintre de la lumière, environnementale ou intérieure.
Une des plus grandes figures de l’art nord-américain du XXe siècle, première artiste femme à intégrer les expositions du MoMA et compagne du photographe Alfred Stieglitz.
Réalité, art ou copie ? Tandis que certaines réalisations sont les plus fidèles possibles, d’autres interrogent la notion de représentation du corps humain en s’aidant de nouvelles technologies.
La récente rétrospective de la Fondation Louis Vuitton nous plonge dans l'univers coloré et sensible de David Hockney, depuis les œuvres emblématiques des années 1950 et 1970, jusqu’aux paysages et créations numériques des 20 dernières années. Curieux de tout, l'artiste se réinvente sans cesse pour transcrire le monde qui l’entoure.
L'aventure titanesque de la conquête sur les eaux pour repousser le confluent au sud, commencée au XVIIIème siècle, aboutit aujourd'hui à la réhabilitation d'un quartier en pleine mutation, vitrine de l'architecture contemporaine et modèle d'écologie urbaine.
Une conférence en 2 parties : historique puis contemporaine.
Précurseur de l’urbanisme, Tony Garnier a réalisé des grands projets emblématiques de la ville de Lyon : la Cité des Etats-Unis, la Halle, l’Hôpital Edouard-Herriot, le Stade...
Un jalon essentiel dans l’histoire du béton et de l’architecture moderne.
Deux réalisations emblématiques à la charnière des années 30 : le quartier des États-Unis à Lyon par Tony Garnier, et les Gratte-ciels de Villeurbanne par Morice Leroux, permettent de comprendre les enjeux du logement social et les différents courants d’architecture de cette période : école lyonnaise, Art Déco, modernisme…
Avec cet ensemble unique fait de peintures, de dessins et d'un poème, l'artiste lyonnais Louis Janmot raconte le parcours initiatique d'une âme sur la terre, en faisant écho aux Préraphaélites et aux Symbolistes.
Depuis la belle ruine rêvée au XVIIIe siècle, des artistes contemporains continuent d’explorer ce thème et nous interrogent sur la signification de la ruine : monument ou objet, trace du passé, témoignage du présent ou annonciatrice du futur ?